Point sur droit de retrait et suites
Madame la Sénatrice, Monsieur le Député, Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, Mesdames et Messieurs les adjoints, Madame la secrétaire générale de la Sous Préfecture, Mesdames et Messieurs les représentants des parents d'élèves, Mesdames les Directrices d'école,
Nous vous informons des suites de la réunion du CHSCT d'hier au Centre de gestion des Landes à Mont de Marsan.
Une première partie était prévue à 14h entre les membres du CHSCT et la délégation d'élus de Pouillon représentée par Monsieur le 1er adjoint Gilles Lahitte Mesdames les adjointes Régine et Corinne Tastet et Madame de Thomas Dominique.
A 15h30 les élus de Pouillon et le CHSCT devaient recevoir une délégation des personnels pour continuer d'avancer vers la reconnaissance de la légitimité du droit de retrait des agents.
Les élus de la commune ont annulé, au dernier moment, la réunion avec les personnels qui étaient présents à Mont de Marsan.
Le dialogue est donc rompu.
Nous avons malgré tout été reçus par les membres du CHSCT.
Le CHSCT, en présence de l'inspection du travail, à l'unanimité et sous enregistrement, a affirmé que le danger grave et imminent était constitué rendant ainsi notre démarche légitime.
Les élus refusent cette reconnaissance du droit de retrait. Ils concèdent juste, entre deux portes, la reconnaissance de souffrances.
Nous ne jouerons pas sur les mots. Cette reconnaissance claire par le CHSCT du danger grave et imminent donne toute légitimité au droit de retrait que nous exerçons depuis lundi.
La rupture du dialogue hier, décidée par Monsieur Lahitte, a montré de nouveau à quel point les élus sont coupés de notre réalité et de toute considération juste humaine vis à vis des personnels.
Lundi une dernière réunion du CHSCT se tiendra à Mont de Marsan où les élus de la Commune proposeront leur position finale sur la légitimité du droit de retrait de la totalité des agents.
Dans cette attente, les personnels décident donc de maintenir le droit de retrait jusqu'au lundi 12 décembre inclus.
Compte tenu de la position des élus qui nous ont dénié le droit même, d'être des personnes respectées et écoutées, nous ne passerons plus sous silence aucun agissement ou comportement de leur part et de celui du Maire qui auraient pour conséquence de s'attaquer à notre intégrité physique ou psychologique, ainsi les personnels à l’unanimité ont pris la décision lourde de donner des suites judiciaires :
1) une requête en référé auprès du tribunal administratif pour faire reconnaître la légitimité du droit de retrait des agents et dépasser le refus obstiné et incohérent des élus.
2) une requête collective et une requête individuelle auprès du procureur contre le Maire pour ses agissements et comportements déjà décrits et qui relèvent notamment de faits de harcèlement moral et contre ses adjoints pour complicité
Nous rappelons que les victimes sont les agents.
Bien à vous
Les membres du personnel
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