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lundi 13 novembre 2017

MONT2 > Les colistiers de Julien ANTUNES refusent de siéger à la Ville et à l'Agglo !

    Absent et non excusé depuis des mois, ayant déménagé dans le Gers, l'ancien leader FN montois avait promis de démissionner en février. Ce n'est que le 29 septembre dernier, après la suppression de ses indemnités, que le seul élu frontiste a envoyé sa lettre à la Ville et à l'Agglo. Mais pour le moment, les uns après les autres, ses colistiers refusent de siéger!

Julien ANTUNES au Conseil Municipal
de Mont-de-Marsan, en décembre 2015

photo: média40
    Installé dans la capitale landaise en 2008, Julien ANTUNES avait pris des responsabilités au sein du FN des Landes: il était notamment candidat aux cantonales de 2011 à Mont-de-Marsan-Nord où il avait obtenu 734 voix soit 13,55%. Une mobilisation d'électeurs et surtout des sympathisants et d'adhérents qui lui avait aussi permis de présenter une liste obligatoirement complète de 39 candidats pour les dernières élections municipales de mars 2014 à Mont-de-Marsan, obtenant 1150 voix soit 8,84%. La liste de Mme Darrieussecq recueillait 56,01% dès le 1er tour, l'Union PS-PC obtenant 29,86% et le Parti de Gauche 5,28%. Le mode de scrutin avec prime majoritaire n'avait permis à la liste "Mont-de-Marsan Bleu-Marine" d'obtenir qu'un seul siège. Par la suite les absences du leader montois se sont multipliées. Sur la proposition de Madame PIOT (parti de Gauche), les élus municipaux avaient votés un nouveau règlement intérieur, incorporant notamment la Charte nationale des élus, et ils avaient mis en application la suppression des indemnités mensuelles de Monsieur ANTUNES qui étaient d'un montant de 80€.  
    Absent des Conseils, l'élu FN disparaissait également des instances landaises du parti: en 2016, il n'apparaissait plus dans l'organigramme de la Fédération des Landes. Là aussi personne n'a pris le relais: aujourd'hui, sur 15 cantons que compte le département, les deux cantons de Mont-de-Marsan Nord et Sud font partie des 4 qui n'ont plus de responsables désignés sur le site internet du FN40. Le site internet du parti de Marine LE PEN a republié pour la dernière fois le texte de l'été 2016 écrit par l'élu sur le bulletin N°5 de l'Agglo du Marsan dans le cadre de la libre expression de l'opposition.

Refus de siéger des autres colistiers

    Depuis six semaines les colistiers sont contactés les uns après les autres dans l'ordre de la liste. Les règles diffèrent entre les deux instances: à la Ville si le premier remplaçant peut être le suivant sur la liste, en revanche les règles de parité stricte au niveau Communautaire imposent que le remplaçant soit de même sexe que le démissionnaire. Contactés par les différents secrétariats, les deuxième, troisième et quatrième de la liste Mont-de-Marsan Bleu Marine de 2014 ont pour le moment officiellement émis un refus de siéger a indiqué Charles DAYOT. C'est le 5ème de liste, Monsieur Michael AULNETTE qui est donc pour le moment sollicité, conformément au Code électoral, pour siéger à la Ville. De plus, étant du même sexe il pourrait également siéger à l'Agglo. En cas de refus, l'opération qui dure déjà depuis 6 semaines pourraient encore se prolonger en espérant que ce travail fastidieux n'aille pas jusqu'au 39ème de la liste!...
    Il est rare que les premiers candidats d'une liste, généralement les plus investis et les plus motivés refusent de siéger. C'est tout le problème des scrutins de listes qui doivent être complètes et donc souvent complétées par des gens qui y montent par sympathie ou pour rendre service mais qui, dès le départ ne comptent pas siéger. La prime majoritaire montre souvent, qu'à part les premiers qui sont généralement les futurs adjoints, les autres élus conseillers qui prennent alors la majorité des sièges au nom de la sacro-sainte "stabilité d'une majorité claire et large", n'ouvrent pratiquement pas ou même jamais la bouche lors de la mandature! Peut-être faudrait-il revenir sur cette prime majoritaire et même sur les scrutins de liste. Il y a sûrement une nouvelle démocratie directe à inventer associant davantage la population aux décisions notamment grâce aux nouvelles technologies.  - OM

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