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samedi 16 janvier 2021

La France Insoumise des Landes appelle à "faire surgir une alternative populaire et démocratique"

 Communiqué de Presse


Les Landes face aux défis sociaux et écologiques : 
Appel pour un cap commun citoyen et populaire

Mickael Eeckhoudt a été désigné pour piloter
la campagne avec deux militants tirés au
sort:
 Éliane Pibouleau-Blain 
Bernard Azemar
"La pauvreté se généralise ! Presque 10 millions de pauvres en France : les Landes ne sont pas épargnées

Le SMIC (1219 €) se rapproche chaque année du seuil de pauvreté en France (1063€) et le travail ne permet plus de vivre dignement. La situation est encore pire pour les personnes touchant de petites retraites, nos anciens. La réduction des moyens de subsistance frappe une grande partie d'entre nous du fait des politiques anti-redistributives et elle va encore s'aggraver par les épisodes de confinement face au coronavirus. On estime qu'une personne sur 6 vit sous le seuil de pauvreté aujourd'hui en France et qu'un enfant sur 5 vit en situation de précarité. La crise sociale ne se réglera pas en faisant encore des cadeaux au 0,1 % les plus riches, alors que la taxe foncière augmente pour les classes moyennes.

Dans les Landes, les loyers ne cessent d'augmenter , en particulier sur la côte landaise, tandis que les services publics se raréfient en milieu rural où les communes se voient dépossédées de prérogatives légitimes au profit des regroupements communaux, utiles certes, mais plus éloignés des préoccupations des habitants.

La crise climatique est désormais une réalité.

Que ce soit la perte de biodiversité (plus de 60% des populations d'animaux ont disparus en 50 ans), les enchaînements climatiques majeurs (sécheresses, canicules, inondations) toujours plus intenses chaque année ou les épisodes de pollution qui se multiplient (dans les Landes, ce sont les pesticides qui polluent l'eau de nos robinets), la «Maison brûle» et la politique des «petits-pas» menée depuis 20 ans n'empêchera pas le désastre annoncé. Ici aussi la gestion en partage de l'eau ne peut se satisfaire de monoculture; l'encouragement à la polyculture et à l'agriculture assainie est une urgence à soutenir par les élu.e.s. Le soutien à la gestion forestière diversifiée et aux terres restant agricole doit primer sur les plantations qui détruisent les sols et la biodiversité, et sur la bétonisation des terres.

En Juin 2021 auront lieu les élections départementales et régionales : il s'agit d'organiser une autre gouvernance plus proche des landais et avec les landais.

Face aux inconséquences des politiciens en place depuis des décennies, il est temps de réagir et ces élections constituent une opportunité pour faire face à l'urgence sociale et pour planifier les grandes bifurcations écologiques aujourd'hui indispensables dans le cadre des compétences dévolues aux collectivités territoriales ; développer le territoire des Landes c'est aussi soutenir les communes et les initiatives économiques locales.

C'est une nouvelle trajectoire que nous proposons aux organisations, aux mouvements, aux associations, aux syndicats s'inscrivant dans la résistance aux réformes capitalistes d'Emmanuel Macron. Il est impératif d'associer nos forces et nos démarches, parce que nous faisons séparément les mêmes constats et globalement nous apportons des réponses convergentes.

Il s'agit d'organiser une stratégie au bénéfice de l'intérêt général plutôt que de privilégier des intérêts privés. La caricature de cette situation est la longue longue liste des projets landais absurdes menés ou soutenus par l'actuel Conseil Départemental, qui détruisent et artificialisent notre territoire pour les bénéfices de quelques-uns, toujours les mêmes... Vague artificielle à Castets, Route de contournement à Tarnos, Golf de Tosse, Parc d'Hiver à Mimizan, Interconnexion électrique impactant Capbreton.

Le département doit résister aux dérogations au code de l'environnement, lutter contre les décharges sauvages, demander un moratoire pour la 5G, faire remonter aux députés et sénateurs la désertification en services publics de proximité, informer la population de ses droits, soutenir les TPE, PME, PMI et les coopératives, améliorer la qualité de vie des retraités...

Il est nécessaire de travailler à un avenir commun dans les Landes.


Cet avenir commun ne peut être que social, démocratique et écologique

et doit passer par des changements radicaux sur nos modèles de développement


La bifurcation pour des transports propres, écologiques et accessibles doit être amplifiée. Le projet de LGV doit être abandonné au profit de la rénovation des voies existantes, d'un maillage équilibré des petites lignes et du développement du fret, au lieu du tout routier

La bifurcation pour une alimentation saine et une agriculture paysanne, locale et écologique doit être généralisée. Il faut mettre fin à l’artificialisation des terres agricoles et aux grands projets inutiles et imposés. L'alimentation scolaire bio et locale doit être généralisée. Le meilleur partage et la protection de la ressource en eau (dangereusement polluée par les pesticides dans les Landes) sont une urgence absolue.

La bifurcation pour une rénovation transparente et démocratique de la vie politique au service de l'intérêt général est une exigence très forte de l'ensemble de la population, souvent résignée par l'attitude de ses dirigeants. En s'appuyant notamment sur l'implication citoyenne et la souveraineté populaire et avec des outils adaptés (référendum d'initiative citoyenne locale, application effective du mandat révocable de nos élu.e.s, mise en place d'une commission citoyenne de contrôle des budgets et financements), nous pouvons reprendre le contrôle de nos vies. Le non-cumul des mandats n'est bien évidemment pas une option.

A cela, s'ajoute la crise sanitaire majeure du covid. Cet exemple montre, s'il en est besoin, la nécessité de services publics suffisamment dotés et organisés, justement répartis à travers nos territoires, pour un égal accès à tous nos concitoyens. Les dégradations régulières des conditions de travail à l'hôpital de Dax et le développement des déserts médicaux et vétérinaires dans les Landes rurales sont des signaux de l'urgence à réagir. Ces services seront encore plus précieux pour faire face à l'aggravation de la crise sanitaire sociale et économique qui s'avance dans les centres urbains et dans les zones rurales. Et la culture ne doit pas être sacrifiée au nom des conséquences budgétaires de cette crise.

En juin 2021, écrire une page neuve, celle d’une gouvernance qui associe efficacement les habitants aux décisions

La gouvernance du département se doit d’être transparente et abondée par les participations des acteurs de terrain, citoyens, associations, syndicats et organisations prenant en compte l’intérêt général et la défense des biens communs.

Notre projet est d’encourager les régies publiques et les délibérations, dans tous les domaines de compétences, et d’aider les acteurs de terrains en ce sens, afin que le contrôle par les habitants soit un principe de gestion vertueuse ; cela sous-entend qu’il ne suffit pas d’informer mais que la concertation doit être généralisée pour la prise de décision dans l’aménagement et la gouvernance de notre territoire landais, le RIC en étant une des composantes.

Les citoyens landais ne doivent pas être écartés de la gestion de leur propre territoire.

Ensemble, nous pouvons faire barrage au système capitaliste et autoritaire actuel. Les habitant.e.s des Landes doivent retrouver le goût de vivre sur ce territoire par le pouvoir de leur participation à ce qui se décide

Nous voulons engager les bifurcations nécessaires pour répondre aux enjeux de l'urgence écologique, de l'urgence sociale et de l'urgence démocratique. Et nous devons le faire avec les forces combatives, humanistes, écologistes, féministes, les paysans, les artisans, les PME, les PMI, les citoyennes et les citoyens engagés pour une écologie réelle et plus de droits sociaux, avec les membres des syndicats, associations, ONG, Gilets Jaunes et tous ceux qui veulent un véritable changement.

Les Landaises et les Landais y sont prêts, eux dont le département possède en France le plus grand nombre de communes se déclarant symboliquement « Hors TAFTA », hors traités de commerce transatlantiques

Nous avons des objectifs sociaux, économiques et écologiques communs. Nous appelons à former des binômes homme/femme pour ces élections départementales, à même de faire surgir une alternative populaire et démocratique pour changer ensemble la vie et l'avenir des habitantes et des habitants des Landes."


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