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COMMUNIQUE DE PRESSE du syndicat CGT Hôpital Mont-de-Marsan (15 novembre 2020)
« A la Saint
Arthur, l’hôpital fait mauvaise figure ! »
"Mi-novembre, l’hôpital montois enregistrait des foyers de contamination COVID sur Layné, Nouvielle, Lesbazeilles, Sainte-Anne, et au pôle gériatrique de Morcenx (fusion en 2019), en plus des patients COVID accueillis aux Urgences.
Depuis septembre, minimum 250 professionnels montois ont été contaminés par le COVID. Une grande partie d’entre eux travaillent au contact de patients COVID. Il serait indécent d’affirmer que ces contaminations n’ont pas eu lieu à l’occasion des soins.
Pour faire face à ce nombre important de patients, les hospitaliers ont dû s’adapter, déprogrammer des interventions chirurgicales, déménager des services entiers. Les soins et surveillance aux patients COVID sont lourds et demandent beaucoup de temps.
Déjà en sous-effectif chronique, les équipes sont diminuées par les arrêts dus au COVID. Les agents témoignent de leur fatigue et leur lassitude morale. D’autant que le soutien de la population se fait moins sentir qu’en Avril.
La CGT, suivie par les professionnels de la santé, alerte depuis des années, y compris à Mont-de-Marsan sur le paradoxe de l’Hôpital Public : être productif en baissant les moyens (lits et personnel). Aujourd’hui nous pensons à tous ces postes supprimés, tous ces contrats non-renouvelés qui seraient bien utiles.
Le Président Macron annonce 7000 infirmiers et médecins supplémentaires. Nous n’en voyons pas la couleur ! Il veut augmenter le nombre de lits de Réanimation, mais a validé la fermeture de 4000 lits depuis son élection !
Le Président vante les Accords du Ségur de la Santé qui accordent 8 milliards d’euros supplémentaires pour les Hôpitaux. Mais la loi de financement de la Sécurité Sociale qui fixe le budget des hôpitaux, impose une économie de 4 milliards pour un portefeuille déjà insuffisant.
Le Ségur permet une revalorisation salariale en dessous des attentes des agents de l’hôpital, et surtout cela ne change rien aux mauvaises conditions de travail actuelles.
Pour répondre à la crise COVID et au manque de personnel à l’hôpital montois, des soignants sont obligés de réaliser des journées de 12heures, et impossible aussi de protéger les agents dits « vulnérables ». Malgré cela, ils font régulièrement des heures supplémentaires pour lesquelles il faut se battre pour qu’elles soient validées.
Le gouvernement est revenu sur sa décision de reconnaitre en Maladie Professionnelle TOUS les hospitaliers contaminés par le COVID. Aujourd’hui, un agent COVID positif, malade, perd sur son salaire avec l’abattement du jour de carence malgré une contamination dans l’exercice de son travail.
La CGT revendique :
- Une embauche massive de personnel avec des contrats attractifs (titularisations)
- L’arrêt des fermetures de lits et réouvertures de ceux fermés ces dernières années.
- L’annulation du jour de carence
- La reconnaissance en accident du travail et en maladie professionnelle systématique pour TOUS les agents hospitaliers contaminés par le COVID
- L’arrêt de toutes les réorganisations, modifications du temps de travail pendant le plan blanc.
- Une augmentation des salaires de 300 euros, inclue dans le traitement indiciaire de base, pour une prise en compte directe dans le calcul de la retraite
- L’arrêt de la tarification à l’activité et des mesures des hôpitaux.
Les hospitaliers ne doivent pas payer la crise COVID de leur poche, et de leur santé !
La CGT fera une journée symbolique avec déploiements de banderoles le 1er décembre 2020"
Dans un communiqué, le Bureau des "Cimaises Barcelonnaises" se félicite de l'achèvement de la grande fresque murale, un projet qui avait été retenu dans le cadre du second projet participatif gersois.
"Immortaliser sur un mur de Barcelonne du Gers la célèbre Foire au Matériel Agricole d'Occasion qui s'y déroule depuis près d'un demi-siècle, tel était le pari audacieux lancé l'année dernière par Michel GUYON, président des Cimaises, lors du deuxième Budget Participatif Gersois".
Ils en ont rêvé et y on fortement cru. Et cette oeuvre est aujourd'hui visible rue notre Dame, à la grande satisfaction des membres de l’association. La fresque de 45 m2 qui est surtout visible de la place de la Garlande, a été réalisée par le peintre muraliste nogarolien Thierry BATTAGLIA qui y a placé les Pyrénées et ses deux pics du Midi, le passage des palombes, la ferme et ses vieux bâtiments, le tracteur d’un autre âge, l’agriculteur attentif à son labour, les poules cherchant des vers dans les sillons…
"Rien de manque assurément à ce reflet rural du début des années 1970, lorsque Bernard DUVIAU a imaginé une foire d'un nouveau concept dans notre village" précise les Cimaises qui veulent adresser un "grand MERCI à toutes les personnes qui ont voté et soutenu le projet culturel des Cimaises Barcelonnaises lors du deuxième Budget Participatif Gersois et qui ont permis ainsi sa réalisation par la prise en charge financière du Conseil Départemental du Gers".
Il y a quelques jours la Mairie de Montaut (40) a rappelé que conformément aux mesures gouvernementales elle avait, comme lors du 1er confinement, fermé "certains lieux publics de la commune, afin de limiter les rassemblements humains".
C'était donc le cas des salles communales Aliénor, du Hall des sports, de Brocas et du Théâtre), mais aussi du terrain de tennis en plein air qui est lui aussi clôturé. Plus surprenant cette interdiction concerne également la piste d'athlétisme et l'aire de jeux pour les enfants !
Un autre communiqué précise par contre que les deux églises ainsi que les deux cimetières de la commune restent ouverts au public.
COMMUNIQUE DE PRESSE de SOS Racisme Gironde et MRAP des Landes
Crime à Ychoux contre Saïd El Barkaoui, l’auteur
des coups de feu renvoyé devant la Cour d’Assises des Landes
Bordeaux, le 17 novembre 2020
"Une étape décisive vient d’être franchie dans la procédure judiciaire ouverte le 20 mai 2018, jour où dans la petite commune d’Ychoux des Landes, un voisin aveuglé par la haine raciste tirait cinq balles sur Saïd El Barkaoui devant les siens. Le 4 juin 2018, Saïd décédait.
"Ce 16 novembre 2020, les parties civiles ont été informées par une ordonnance du juge de la mise en accusation de Claude Gorsky devant la Cour d’Assise des Landes pour tentative de meurtre avec préméditation, en raison de l’appartenance réelle ou supposée à une ethnie, une nation ou une prétendue race. Cette nouvelle tant attendue par la famille de Saïd aurait pu être un premier soulagement si Claude Gorsky n’avait pas été mis en liberté sous contrôle judiciaire il y a bientôt un an.
"Cette décision de mise en liberté reste toujours incompréhensible pour les parties civiles et ce, d’autant plus que le mis en examen a bénéficié de modifications de son contrôle judiciaire lui permettant à présent de vivre, en Corse, auprès des siens, certes, mais sous un contrôle judiciaire allégé
"Rappelons ici que pour la famille et les proches de la victime, cette mise en liberté est d’une violence terrible, ravivée à présent par ces modifications.
"Enfin, cela n’est pas sans conséquences dans le déroulement de la procédure judiciaire. Tous les délais se trouvent rallongés du fait qu’elle s’inscrit dorénavant dans un cadre où le mis en examen est en liberté sous contrôle judiciaire. Pour le moment, ce dernier profite du temps long de la procédure alors qu’une famille est privée pour toujours, d’un fils, d’un frère ou d’un père. Une telle situation ne peut être perçue que comme une injustice qui nous l’espérons, sera de la plus courte durée possible.
"Pour toutes ces raisons, nous attendons à présent avec détermination l’ouverture du procès et comptons sur la justice pour en assurer la tenue dans des délais respectables, tolérables et donc raisonnables."
Dénonçant la "cacophonie généralisée" au sommet de l'Etat avec l'arrêté préfectoral du 6 novembre, la Fédération des Chasseurs Landais FDC40, "afin de stopper tout doute et interprétation et ne pouvant garantir la sécurité réglementaire des chasseurs Landais, appelle désormais l’ensemble des chasseurs à ne plus chasser dès aujourd’hui Dimanche 8 novembre au soir".
Les représentants seront reçus demain lundi en Préfecture et promettent d'être fidèles au souhait du "TOUT OU RIEN" qui a été "exprimé à 80%" : ils veulent obtenir que "tous les Chasseurs Landais puissent pratiquer toutes les chasses, et ne pas être considérés exclusivement comme des régulateurs et exécuteurs de missions d’intérêt général", indique en substance leur communiqué publié ce midi.
Le Maire de Dax, Julien DUBOIS, publie des photos d'une table vide en indiquant que "pour la deuxième fois l'opposition fuit le débat démocratique".
Ce soir, les élus de Dax en Commun s'expliquent, via un long communiqué (voir ci-dessous), dans lequel ils se disent "choqués" par "un ordre du jour totalement déconnecté de la situation exceptionnelle dans laquelle les dacquoises et les dacquois sont actuellement".
Faute de réponses à leurs demandes et à leurs propositions depuis plusieurs jours pour faire face à la situation actuelle, ils ont donc en effet pris la décision de ne pas siéger au Conseil municipal de ce soir.
A partir d'aujourd’hui 5 novembre, les Médiathèques Chalosse-Tursan mettent en place un Biblio’Drive, uniquementà Saint-Sever, Geaune, Hagetmau et Samadet.
Le principe est simple : vous contactez ces Médiathèques-Ludothèques locales pour être accompagné dans vos choix ou vous consultez directement le catalogue sur le site de la Communauté des Communes qui possède un accès direct au catalogue en bas de la page d’accueil.
Vous réservez les documents souhaité par mail à mediatheque.saintsever@chalossetursan.fr ou par téléphone au 05 58 76 35 23 et vous venez les retirer sur rendez-vous du mardi au vendredi de 9h30 à 18h00 et le samedi de 9h30 à 13h00.
Ce fonctionnement est expliqué en détail sur le document ci-dessous. Les agents des médiathèques restent de toute façon à votre disposition pour toute information complémentaire.
Ségos: son église à gauche et sa salle communale à droite
Le prochain conseil communautaire de Aire sur l'Adour Landes Gers est prévu lundi 9 novembre prochain à 20h30 dans la salle communale de SEGOS et devra délibérer des 13 points qui figurent à l'ordre du jour ci-dessous.
Seuls les élus, certains agents communautaires et des journalistes peuvent, par dérogation au confinement, s'y déplacer.
Une habitante de Seine-Maritime (vers Rouen) a posté le 1er novembre la photo d'un chaton sur sa page fb avec une petite annonce pour lui chercher un maître ou une maîtresse.
En moins de 48 heures la publication a été partagée tenez-vous bien plus de 44.600 fois dans la France entière et jusque dans Les Landes ! Inutile de préciser qu'il a vite trouvé preneur !
C'est bon à savoir, et voici le texte de l'annonce qui pourra inspirer d'autres personnes : "Bonsoir mes amis pour une dernière fois avant d'etre déposer en association je vous demanderai de partager un maximum car je suis un petit chaton mâle je suis très câlin ma petite sœur a trouvé une maison douillette j'aimerais de même pour moi viiiite merci d avance".
Depuis hier la pharmacie Lemarquis, située au 17/19 rue Carnot à Aire-sur-l'Adour, a démarré une offre supplémentaire de tests de dépistage du COVID-19 au sein de son officine !
"Il s'agit de tests antigéniques naso-pharyngés, qui sont par ailleurs pris en charge par la sécurité sociale, et dont le résultat est obtenu au bout de 15 minutes", indique le professionnel de santé qui précise toutefois que "pour bénéficier de ce dispositif, il faut toutefois avoir moins de 65 ans, être asymptomatique OU être symptomatique depuis moins de 4 jours inclus".
Une initiative en tout cas bienvenue et qui vise à augmenter l'offre de dépistage sur le secteur. La pharmacie a également renforcée son équipe de livraison à domicile pour la durée du confinement. Contacts : ordo@pharmacielemarquis.fr - Tél. : 05 58 71 60 59
Boris Vallaud vient d'indiquer sur sa page que les députés socialistes et apparentés ont adressé, ce dimanche 1er novembre, une lettre au Premier Ministre Monsieur Jean Castex. Une lettre accompagnée d'une proposition de résolution (voir ci-dessous) qui va être déposée sur le bureau de l'Assemblée Nationale.
photo : page Boris Vallaud
Pour le député landais il s'agit de "faire respecter le principe d’équité en matière de concurrence entre commerces, c’est-à-dire entre les commerces de détail et les supermarchés et hypermarchés. Soit on autorise l’ouverture des commerces de détail des centres-villes, soit on ferme les rayons des produits dits "non essentiels" dans les grandes surfaces. Par ailleurs, nous demandons qu'une contribution exceptionnelle soit demandée aux entreprises du e-commerce, pour beaucoup américaines, qui retirent un avantage économique certain de la situation, profitant d’une situation de concurrence inéquitable puisqu’elles peuvent continuer à vendre leurs produits quand les commerces de centre-ville ou de centre-bourg ne le peuvent plus."
