Deux ministres attendues dans les Landes les 2 et 5 septembre à l'invitation de Lionel Causse

Lionel Causse - photo facebook

    Le député de la deuxième circonscription des Landes (Dax et côte Sud) indique dans un communiqué de presse reçu hier (voir ci-dessous) qu'il entend "continuer à promouvoir son territoire" en conviant des membres du Gouvernement dans le Département "sur des thématiques diverses".

    Le 2 septembre la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra rencontrera les acteurs des sports de glisse et de sauvetage côtier et le 5 septembre c'est la secrétaire d'Etat à l'écologie qui se rendra notamment sur les sites d'Arjuzanx et du Marais d'Orx...

TDL : Le britannique Charles BAILEY remporte le contre-la-montre du prologue

L'équipe Philippe WAGNER Cycling place 3 de ses 6 coureurs
dans le Top 10 du prologue et remporte 6 des 7 distinctions du jour!
photo : média40

    Les 15 premiers de ce parcours de seulement 1,4 Km se tiennent en 3 secondes et il n'y a que 14 secondes entre le 1er et le 113ème et avant dernier! Le dernier, Kilian LARPE, est singulièrement relégué à 34 secondes. 

    "Une affaire de spécialistes" nous déclarait le coach du Stade Montois cyclisme avant le prologue. En effet le britannique est champion de Grande-Bretagne du contre la montre, nous a appris Patrick, le speaker, qui avait bien entendu toutes les fiches. 

    Le Jeune vainqueur de l'étape rafle aussi presque tous les principaux maillots distinctifs : maillot jaune, maillot vert, maillot blanc et maillot à pois. L'équipe Philippe Wagner Cycling qui a placé trois coureurs dans le top 10, dont le vainqueur, se voit décerner l'écharpe de meilleure équipe du prologue. Le maillot rose de Meilleur Régional est arrivé sur les épaules de Mathieu CERESUELA (Lescar), 7ème de l'étape. 

   > voir la vidéo du prologue ICI et ci-dessous (2h05)

    Les choses sérieuses commencent ce samedi pour la 1ère étape entre Mont-de-Marsan et Mugron en passant notamment par Roquefort, Labrit, Ygos et Tartas (voir notre article complet du 23 août ici) : départ Place de la Mairie de Mont-de-Marsan à 14h00 et arrivée rue Jean Darcet à Mugron vers 17h15. A suivre en direct sur la chaîne YouTube Média40 (ICI). Même si le réseau 4G lâche sur le parcours, l'enregistrement de la caméra permettra de diffuser la vidéo intégrale de la course ultérieurement.  - OM

Tout savoir sur le 34e Tour des Landes cycliste du 26 au 28 août 2022

     Dans la continuité d'un format qui a fait ses preuves, l'épreuve ouverte aux catégories amateurs 1, 2 et 3 se déroulera sur trois jours avec un contre-la-montre très court vendredi soir dans le centre-ville montois qui devrait pourtant déjà creuser des écarts! 

    Comme sur la grande boucle, on retrouvera les 4 maillots distinctifs qui seront attribués dès le 1er podium : maillot jaune du 1er au classement général, maillot vert du meilleur sprinter, maillot à pois du meilleur grimpeur, maillot blanc du meilleur jeune auquel s'ajoutent un maillot rose du meilleur coureur régional et l'écharpe remise aux coureurs de la meilleure équipe du Tour. 

    La présentation officielle de la Course s'est déroulée à J-7 le 19 août à l'Hôtel du Département en présence des élus (voir ici et ci-dessous)

 

 ________________

La chaîne YouTube Média40 diffusera un
maximum de DIRECTS en HD sur les
trois jours, aléas techniques possibles
notamment couverture 4G. Des clichés
et des infos seront également transmis via
nos pages facebook locales concernées ainsi
 que notre page facebook spéciale cyclisme
__________________________________

20 équipes engagées 

- 17 équipe françaises : entente Stade Montois / UC Aire Barcelone, Charvieu Chavagneux Isère cyclisme, CA Castelsarrasin cyclisme, CD Tarn, Montauban Cyclisme 82, Team U Cube 17, Pau vélo 64, DN Occitanie, CD Pyrénées-Atlantique, Vélo-club Nayais, IBCI Isle Jourdain Team Culture Vélo U21, Grenoble Métroploe Cyclisme 38, Union Sportive de Saint-Herblain, entente OCC Antibes / Sprinter Nice Métropole, Philippe Wagner Cycling, Lescar Vélo sprint

- 3 équipes espagnoles : Globalia Zamora Enamora, Grupo Eulen-Nuuk, Essax

__________________________

SUIVRE LES DIRECTS TV :

- EN CLAIR sur la Chaîne YouTube Média40

villages départs, présentation des équipes, 

podium arrivées, et LA COURSE (1 Moto TV)

___________________________

2832 € de primes au total pour les coureurs

- grâce à ses partenaires, la direction remettra plusieurs primes : les 15 premiers du prologue se partageront 300€, les 15 premiers des étapes 1 et 2 se partageront 525€, ensuite ce sera 686€ pour les 20 premiers du classement général, 138€ pour les 3 premiers sprinters, même somme pour les 3 premiers grimpeurs, idem pour les trois meilleurs régionaux et les meilleures équipes. Enfin 244€ seront à répartir aux 5 premiers jeunes.

__________________

Vendredi 26 août : prologue à MONT-DE-MARSAN - Contre-la-montre individuel de 1,4 Km profil et plan

animations village départ place St-Roch

18h00 : présentation des équipes

19h00 : départs place St-Roch toutes les minutes jusqu'à 20h59

19h03 : arrivées place St-Roch de 19h03 jusqu'à 21h02

21h15 : cérémonie protocolaire place St-Roch

parcours : place St-Roch, Allées Brouchet, Boulevard Delamarre, Allée Farbos, Avenue A. Briand, Rue L. Gambetta, avenue S. Carnot, Rue L. des Landes, Place St-Roch

_______________________________

Samedi 27 août : 1ère étape MONT-DE-MARSAN / MUGRON – 132 km - profil et plan

13h15 : présentation des équipes, place de la Mairie à Mont-de-Marsan

14h00 : départ Place de la Mairie de Mont-de-Marsan

17h15 : arrivée rue Jean Darcet  à Mugron

17h30 : cérémonie protocolaire au kiosque place Chantilly à Mugron

Villages traversés avec heures de passage (au plus tôt): Bougue 14h12, Villeneuve de Marsan à 14h21, Le Frêche 14h32, Labastide d'Armagnac 14h40, St-Justin 14h46, Roquefort 15h00, Cachen 15h13, Labrit 15h25, Vert 15h31, Garein 15h42, Ygos 15h57, Arengosse 16h03, La Bastide 16h11, Carcen-Ponson 16h31, Tartas centre 16h34, Nerbis 16h52, Mugron 16h56 puis à nouveau Nerbis à 17h03 et Mugron à 17h05

__________________________________

Dimanche 28 août : 2ème étape MUGRON / HAGETMAU – 134 km - profil et plan

13h15 : présentation des équipes au kiosque place Chantilly à Mugron

14h00 : départ place Chantilly à Mugron

17h15 : arrivée chemin de Loussets à Hagetmau

17h30 : cérémonie protocolaire chemin de Loussets à Hagetmau

villages traversés avec heures de passage (au plus tôt): Laurède 14h10, Poyanne 14h13, St-Geours D'Auribat 14h16, Montfort 14h23, Castelnau-Chalosse 14h32, Donzacq 14h37, Gaujacq (château) 14h43, Brassempouy 14h52, Momuy 15h02, Poudenx 15h13, Monget 15h23, Mant 15h27, Samadet 15h37, Puyol-Cazalet 15h50, Clèdes 15h53, Geaune 15h58, St-Loubouer 16h07, Vielle-Tursan 16h11, Aubagnan 16h17, Serres Gaston 16h21, Morganx 16h35, Labastide Chalosse 16h45, Hagetmau 16h51, Lacrabe 16h57Labastide-Chalosse 17h02, et à nouveau Hagetmau 17h08.

____________________________

Indemnisations influenza aviaire : deux syndicats du plein air dénoncent trois injustices

photo : Filières Avicoles

Communiqué de presse / Jeudi 4 août 2022 

Source : Modef avec Confédération Paysanne

Influenza aviaire : l’injustice des indemnisations

     Du fait de leur structuration et de l’ampleur de l’épizootie dans le Grand-Ouest qui a touché les sites d’accouvage, les filières avicoles font actuellement face à une pénurie de jeunes animaux. C’est le cas pour les canetons, mais également pour les pintadeaux et poulettes prêtes à pondre. Tous les éleveur·euses ne peuvent donc pas remettre d’animaux en place et retrouvent leurs élevages réduits voire vides. Les indemnisations sont donc cruciales mais à y regarder de près de nombreuses injustices apparaissent.

    Les dispositifs déjà en vigueur l'année dernière ont été reconduits : le dispositif « I1 » couvrant la mortalité et l’abattage des troupeaux et le « I2 » qui dédommage à 100% et sur 150 jours supplémentaires les éleveur·euses qui n’auront pas pu remettre en place tous les lots habituels du fait de la pénurie. Cette année, face à cette situation inédite, le Ministère a ajouté un troisième niveau d'indemnisation, source d’injustices. Ce niveau "I3" crée une indemnisation supplémentaire à 50% sur 120 jours de plus pour pallier la pénurie. Concerté avec les seules interprofessions, ce dispositif "I3" exclut les éleveur·euses situé·es en zone indemne, en filières courte comme longue, qui n’ont pas pu remettre en place leur production faute d’approvisionnement et de disponibilité.

    Deuxième injustice : le « Plan Adour ». Les interprofessions et les chambres d’agriculture du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées ont rédigé ce « Plan Adour » à destination des élevages en filières longues. Il impose un vide sanitaire du 15 décembre au 15 janvier dans 68 communes du Sud-Ouest, identifiées comme « très denses », en échange d’une indemnisation, non pas à 50% mais à 100%. Tous les éleveur·euses situé·es hors des communes identifiées dans le « Plan Adour » ne pourront donc pas bénéficier de cette indemnisation à 100%.

    Enfin, troisième injustice : rien n’est prévu pour indemniser les éleveur·euses situé·es en zones très à risques, comme la Chalosse, qui ont fait le choix durant cette crise, en responsabilité, de décaler leur planning de production et de baisser leur densité.

    Jamais nos deux syndicats n’auraient accepté de telles injustices, ni un tel clientélisme.

    Ce nouveau dispositif d’indemnisation crée des disparités entre territoires et entre éleveur·euses, sans apporter de solution dans la lutte contre la diffusion du virus.

    En effet, en instaurant un zonage communal, sans limiter les transports entre les différents secteurs, les nouvelles dispositions ministérielles n’empêcheront pas la diffusion du virus dans le Sud-Ouest, malgré la baisse de densité organisée dans le « Plan Adour ». Le Ministère, les interprofessions et les chambres prennent même le risque de délocaliser la production dans les autres communes.

    C’est donc la double peine pour les éleveur·euses plein-air en filière courte puisque le plan d’actions et le nouveau dispositif d’indemnisation concourent à la disparition de la production en filière courte et donc au démantèlement d’une partie de la production. Ces élevages vont disparaître alors qu’on ne règle pas le problème de la grippe aviaire et que de nouveaux cas en élevages sont avérés.

Gironde : des incendies trois fois plus violents qu'en juillet !

INCENDIES LANDIRAS, HOSTENS et BELIN-BELIET

photo : SDIS 33

- Plus de 6.000 hectares brûlés,

- 10 000 personnes évacuées,

- 1000 sapeurs-pompiers mobilisés,

- Les incendies progressent globalement vers l'Ouest, l'A63 est coupée donc déviations vers Bordeaux par l'A65 via Dax, Tartas et Mont-de-Marsan ou l'A64 plus au Sud puis A62.

- Voir communiqué de Vinci autoroutes ci-dessous

Sans moyens aériens cette nuit, la situation hors de contrôle sera extrêmement tendue jusqu'à vendredi où le vent changera à 180 degrés, les pare-feux sont actuellement agrandis dans le secteur notamment le long de l'A63 par les pouvoirs publics qui craignent que les incendies ultra-puissants et les flammes de plus de 30 mètres n'enjambent l'autoroute!

Preuve d'une virulence trois fois supérieure que le mois dernier : 3000 hectares brûlés en 24h alors qu'il avait fallu trois jours pour brûler une telle surface en juillet!

Restez prudent et évitez le secteur

Sécheresse : pour le Modef, l'eau doit aller prioritairement à l'alimentation locale et non à l'export

Communiqué de presse / Mont-de-Marsan, le 3 août 2022 

APRÈS LE GEL TARDIF, LA GRÊLE, MAINTENANT LA SÉCHERESSE 

 CHANGER POUR SURVIVRE 

                        AFP/Archives/JEAN-PHILIPPE KSIAZEK

La sécheresse que nous connaissons aujourd’hui s’annonce comme la pire depuis les premiers relevés en 1959. Nous faisons face cette année à une conjonction de deux facteurs : des températures élevées qui favorisent l’évaporation de l’eau des sols et un déficit pluviométrique hivernal qui a empêché les sols et les nappes de se recharger. 

Alors que notre département est sous restrictions d’usage de l’eau depuis début juillet, la pluie se fait toujours attendre et les températures restent très élevées. Tellement élevées d’ailleurs qu’elles rendent la fécondation des cultures impossible. Les pertes pour les paysans vont être colossales entre les cultures qui ne survivront pas au manque d’eau et celles qui n’arriveront pas à maturité. Le peu de gain sur ces cultures ne compensera pas l’augmentation des charges subie depuis quelques mois par les paysans. N’oublions pas que de nombreuses exploitations ont été touchées par des crises d’influenza aviaire successives et/ou par le gel ou la grêle. Malheureusement, c’est une année blanche qui s’annonce pour celles-ci. Les difficultés financières et psychologiques risquent d’être d’une rare violence cette année. 

MOBILISATION DES ACTEURS AGRICOLES ET INSTITUTIONNELS 

C’est l’ensemble des acteurs du monde agricole et institutionnel qui doit se mobiliser à la fois sur des mesures immédiates pour venir en aide aux paysans rapidement, mais également à plus long terme pour permettre l’adoption de pratiques résilientes face aux bouleversements climatiques. 

Nous demandons donc à l’État de mettre en œuvre un grand plan de soutien à l’agriculture pour compenser les pertes subies cette année. Mais plus généralement, les usages de l’eau concernent l’ensemble des secteurs. Il y a donc nécessité d’organiser sa gestion à l’échelle nationale voire internationale pour réduire autant que possible l’utilisation de cette ressource précieuse et la consacrer à des usages réellement indispensables. 

 Pour le monde agricole, les chambres d’agriculture en lien avec l’État et les pouvoirs publics doivent élaborer un « plan B » au développement actuel pour trouver des systèmes viables pour tous les agriculteurs. Dans les Landes, cela nécessite par exemple de revoir les modèles d’irrigation. Des réserves d’eau peuvent être constituées en période d’abondance, mais doivent impérativement s’accompagner d’une réflexion sur l’usage de cette eau. Le Modef des Landes estime qu’il faut privilégier les paysans dont les cultures vont à l’alimentation humaine et animale locale, et non à l’export, et s’engager dans les voies déjà étudiées par les réseaux de développement de l’agriculture durable. Dans le même sens, l’État doit financer la recherche sur des variétés anciennes adaptées aux contextes locaux et résistantes aux stress hydriques, climatiques et aux maladies. Plus généralement, comme ils s’en sont donné les moyens il y a 50 ans en faveur d’un modèle industriel, l’État et l’Union européenne, notamment via la PAC, doivent accompagner le monde agricole pour retrouver des pratiques vertueuses pour la santé des paysans, de l’environnement et des consommateurs.

 Il en va de la survie de l’humanité.

Poursuivie par l'Etat, la ville de Tarnos entend défendre sa réduction du temps de travail

Mairie de Tarnos - photo Média40

    La majorité municipale se plaît à rappeler qu'elle avait instauré les 35 heures (1607 heures annuelles) pour ses agents dès 1983 soit 15 ans avant la loi nationale. Puis la collectivité a poursuivi cette réduction du temps de travail actuellement portée à 1529,5 heures annuelles.

    Sauf que depuis 2019, l'Etat a annulé tous les accords locaux de temps de travail inférieurs à 1607 heures. Ainsi, poursuivi davant le Tribunal administratif, la Ville défendra selon elle "son libre choix en faveur du progrès social" sur le fondement du principe de la "libre administration des collectivités". L'audience se déroulera vendredi 5 août... Communiqué de Presse ci-dessous.