Il ressort de cette table ronde (voir communiqué du député ci-dessous) que l'Etat est aux côtés des collectivités qui ont la main pour aménager un tel équipement sur le site entre Tarnos et Saint-Martin-de-Seignanx grâce aux "dispositions de la Loi ELAN permettant aux communes soumises à la Loi Littorale de pouvoir définir des secteurs à urbaniser".
A ce propos le Député, qui maintient toujours son offre d'accompagnement du projet auprès des services de l'Etat, aimerait bien avoir des réponses à ces deux questions : "pourquoi la présidente de la communauté du Seignanx et le maire de Tarnos ont acquis il y a plusieurs mois des terrains dans cette zone classée « À Urbaniser » si ce n’est pas pour les rendre compatible avec un projet d’aménagement?" et "pourquoi la présidente et le maire de Tarnos refusent de rendre ce secteur situé dans un site stratégique pour le Seignanx compatible avec un projet d’aménagement tel qu’un équipement aquatique comme la loi ÉLAN le permet ?"...
Une question s'ajoute : comment une Communauté des Communes qui dispose généralement de plusieurs instances démocratiques dont un Bureau Communautaire (président, vice-Présidents, autres élus en même nombre) et surtout un Bureau des Maires peut-elle mettre à l'ordre du jour une délibération qui ne serait pas majoritaire dans l'une et l'autre de ces instances? Six Maires sur huit sont contre le site du centre-ville pour les raisons évoquées en réunion publique du 28 juin (revoir ici) et sont pour le site de la Tuilerie. En faisant croire que les six communes étaient contre une piscine à Tarnos, alors que les trois sites - plus ou moins grands - sont tous sur son territoire, la Ville de Tarnos a activement participé à une désinformation de sa propre population. La Présidente, qui est également adjointe au Maire de Tarnos, a sûrement conscience qu'un référendum d'initiative locale contre le centre-ville pourrait mettre Jean-Marc Lespade à nouveau en difficulté après son référendum édifiant de 2019 pour rejoindre la Communauté des Communes du Pays Basque. La logique communautaire n'est de toute façon pas respectée dans ce dossier. Vue la teneur de la réunion avec la Préfecture et la DDTM, des recours d'élus et de citoyens venus manifester le 6 juillet (revoir ici) seront probablement nombreux d'ici le 6 septembre (délai de deux mois de recours). - OM
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