vendredi 28 juillet 2017

Pris en défaut, les Gendarmes multiplient les contrôles sur la voiture Média40

    Les gendarmes de la Communauté de St-Sever et Hagetmau me connaissent, affirment-ils. Je les crois facilement! Ils connaissent donc mon extrême droiture, mon soucis du lien Armée-Nation, mon passé de volontaire lors d'un service militaire de longue durée qui m'a permis d'atteindre le grade de Lieutenant dans l'armée de l'Air. Même s'ils ont eux-mêmes très maladroitement tenté de supprimer ce passé de mon affiche électorale des cantonales de 2008 qu'ils avaient arrachée à Augreilh en me convoquant ensuite illégalement, il n'en reste pas moins que je suis fier de mon service long et de mes années de réservistes au service de la seule Défense Nationale en général et des Bases aériennes 120 et 118 en particulier. avec des états de services entre 1989 et 2003 qui m'ont valu au final la récompense de l'échelon de Bronze avec agrafe CASSIC. 

photo illustration: Charente-Libre
    On exige beaucoup des citoyens: qu'ils circulent correctement, qu'ils soient strictement à jour de tous leurs papiers et surtout qu'ils payent leurs impôts. Pour ça les citoyens ont généralement besoin de travailler. Contrôlés en permanence et bientôt de façon continue, ceux-ci exigent légitimement, en retour, que ceux qui les contrôlent soient eux-mêmes - un minimum - exemplaires. Mais voilà j'ai été amené à constater ces dernières années (donc depuis ma candidature de 2008 qui a dérangé du monde), que plusieurs gendarmes à St-Sever et un policier municipal prenaient un malin plaisir, d'une part, à commettre des infractions au code de la route bien réels et en dehors de toute espèce d'urgence, et d'autre part à multiplier les provocations, contrôles, convocations, PV d'infractions imaginaires dans le but évident et de plus en plus assumé que j'arrête mon organe d'information (la liste, tenue à jour est déjà longue). 
    Aujourd'hui à 17h50 à l'entrée d'Hagetmau, j'étais le seul véhicule à être arrêté et contrôlé moins de 15 jours après un autre contrôle par un motard qui m'avait suivi depuis St-Sever avant de me demander de me ranger au niveau de Bas-Mauco. Il n'avait rien pu trouver à redire. Tous ou presque me connaissent et aujourd'hui le brigadier s'en est même vanté. Le contrôle d'alcoolémie ayant affiché un parfait zéro virgule zéro, il ont bien cherché à nouveau la petite bête mais ils n'ont pu que constater le bon état du véhicule et les papiers parfaitement à jours. C'est la cinquième fois, ce mois-ci seulement, que j'ai à faire à cette brigade!
    Cette multiplication de contrôles ciblés sur un même individu pourtant parfaitement connu est évidemment totalement abusif. Le plus haut sommet de l'Etat en est bien conscient si on en croit un rapport récemment voté à l'unanimité en session plénière du Parlement (*) dont voici deux extraits particulièrement importants. Il en ressort que non seulement ces dérives sont néfastes pour les personnes ciblées à répétition, mais elles sont également néfastes pour les forces de l'ordre pour l'image qu'elles donnent. Car si j'ai parfaitement conscience du "jeu" des Gendarmes et que je suis suffisamment solide et maître de moi, je me mets aussi à la place de gens plus fragiles qui seraient victimes de tels abus. Ras le bol!

     La multiplication des contrôles sur une personne pourtant parfaitement connue des forces de l'ordre s'apparente à du harcèlement

    Voici deux extraits donc de cet avis voté à l'unanimité: "(...) il ne faut pas négliger les répercussions négatives de la répétition et du ciblage des contrôles sur la construction de l'individu et, de manière plus générale, sur la fragilisation du lien social et de la confiance portée aux forces de sécurité ainsi qu'aux institutions de la République dans leur ensemble. En outre, la dégradation des relations entre les policiers et une fraction de leur public ne peut qu'affecter les conditions du travail policier, par nature particulièrement exposé au public et ainsi dépendant de la coopération des personnes. En définitive, agir sur les pratiques policières n'est pas chose facile, d'autant plus que les contrôles d'identité constituent un invariant du travail policier. Pour autant, leur fréquence, leurs modalités et leur répartition dans la population peuvent varier en fonction des contextes politiques et professionnels dans lesquels ils s'accomplissent. Aussi est-il nécessaire de mener une réflexion approfondie sur les usages de cette prérogative de puissance publique et, plus généralement, sur les conditions qui ne nuiraient pas aux relations police-population. (...) Si le profilage réalisé par les policiers peut être perçu comme un outil légitime de prévention et d'enquête, il devient discriminatoire et illégal lorsque la police cible systématiquement certains groupes dans le cadre de ses contrôles. A terme, ce type de pratiques, consistant à contrôler, plusieurs fois par mois, une personne dont l'identité et le lieu d'habitation sont parfois bien connus des agents de police, contribue au sentiment de harcèlement exprimé par plusieurs personnes*". C'est le rapport officiel de l'Etat qui le dit! A ce titre je me réserve la possibilité de porter plainte pour ce motif (une copie de cet article est envoyée au Procureur de la République).  - OM

      *Avis sur la prévention des pratiques de contrôles d'identité abusives et/ou discriminatoires (Assemblée plénière - 8 novembre 2016 - adoption : à l'unanimité) - source Légifrance.fr


1 commentaire:

  1. bon conducteur avec ses 12 points, pas de PV en cours, pas d'alcoolémie, aucun motif pour contrôler autre que d'entraver ma libre circulation et mon travail

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